Depuis que je hante les salons et les foires dédiés à l’art j’ai appris à … mieux me connaître.

Comme chaque fois que je me rends à une manifestation artistique, je suis émerveillée par la profusion d’artistes talentueux et par tout ce qui m’est donné à voir en matière d’art.

Je m’y sens tellement bien (d’ailleurs mes proches reçoivent inévitablement un sms du genre : « Je suis ravie! Je suis à  … DDessin Paris, … L’exposition , …l’Urban Art Fair » (Barrez les mentions inutiles) 

Et maintenant que j’ai – un peu – l’habitude j’ai décidé de ne plus évoquer ces foires en tant que telles (A nous Paris, Exponaute et le Bonbon le faisant avec plus de références que moi) mais de vous présenter les œuvres – et les artistes si j’ai le plaisir de les croiser et de m’entretenir avec eux – qui m’ont tapé dans l’œil. (Pas les jeunes artistes, les œuvres qu’allez-vous  donc imaginer !

Jeudi dernier j’étais invitée au vernissage de la Première foire internationale dédiée à l’art urbainUrban Art Fair qui se tient du 22 au 24 avril 2016 au Carreau du Temple à Paris.

Des oeuvres pour la plupart très originales et deux galeries où les créations sont juste WAOW!

Le Monkey Bird Crew

Deux artistes français, qui ont choisi de retranscrire des thèmes sociaux en fables murales, grâce à la représentation d’animaux totems :
L’oiseau c’est l’âme humaine d’où découlent les notions de liberté, d’évasion et de jeux d’esprit.

Le singe renvoie à la condition humaine primitive et aux moyens mis en œuvre pour résister à notre propre nature.


Le duo des Monkeybird encouragent l’homme à trouver un juste équilibre, entre ses obsessions matérielles et ses fantasmes de liberté, afin de se construire en tant qu’animal social. 

Vous la voyez la relation avec ce cher Sigmund ? Le ça, le moi, le surmoi et toutes ces explications de nos pulsions contenues par notre enveloppe sociale …

Les deux artistes ont commencé à travailler dans la rue (Street Art, normal ) avant d’investir les murs des musées et institutions.

J’ai eu grand plaisir à bavarder avec le « Monkey «  ( le « Bird » devait s’être envolé quelque part dans la Foire et je le verrai peut-être demain car j’y retourne), un jeune homme de près de 2 mètres, sympa comme tout, qui m’a expliqué comment il s’évertue à agencer les panneaux de bois – de récup – qui servent de support à certaines œuvres … en fait  le support lui même répond déjà à un besoin esthétique…

Ce singe par exemple est fait sur plusieurs panneaux de bois dont l’un, celui d’en bas, est un panneau hyper travaillé (qui faisait certainement partie d’un meuble du siècle dernier, probablement une tête de lit…)

J’adore ce genre d’explication anecdotiques !!!

Je vous reparle très rapidement de ce duo d’artistes !

 

 

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[…] se déploie une collection permanente d’oeuvres d’artistes emblématiques de l’Art Urbain:  Banksy JR, JonOne, entre autres […]

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[…] Ils représentent donc aussi de très jeunes artistes tels que Levalet, Nasty, MadC, L’Atlas, Monkeybird ou encore […]

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[…] qui met en exergue des artistes déjà connus dans le monde du street art (tels le duo des MONKEY BIRD dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises), mais qui fait aussi un focus sur des artistes émergents de la scène du street […]

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[…] les connais depuis l’année dernière où je les avais rencontrés à l’Urban Art Fair 2016 et je croise très régulièrement maintenant – et encore récemment au Musée ART 42 que […]

CuriousCat
7 années il y a

Quels talents, merci Béatrice… très belle découverte ! La métaphore graphique de Monkey et Bird tutoie l’excellence en parlant aussi bien au coeur qu’à l’âme.
Tu es chanceuse : un vernissage d’une cosmogonie bicolore plus inspirante que les cosmétiques ongulaires aux couleurs artificielles quoique très variées. Un week-end vraiment cool pour toi ! 🙂