La période entre le début de la grossesse et les 2 ans de l’enfant, une étape clé pour la santé du futur bébé et celle de la maman.

C’est la fameuse période des « 1000 jours » pendant laquelle le développement de l’enfant est spectaculaire!

C’est également la période durant laquelle le microbiote intestinal – déterminant pour le futur capital santé du bébé – s’implante et se diversifie. (Microbiote intestinal qui atteindra sa maturité vers 3/4 ans.).

Lors de cette période, un certain nombre de facteurs influent sur l’implantation du microbiote. Facteurs qui pourront être à l’origine de certaines maladies telles que l’eczéma, l’allergie et même l’obésité.

C’est donc une période qui doit être sous haute surveillance.

Le laboratoire PiLeJe s’est basé sur les résultats de nombreuses recherches pour proposer des solutions contribuant à apporter les meilleurs éléments nutritifs indispensables à notre équilibre.

On commence par un « état des lieux »…

S’il est bien établi que le mode d’accouchement impacts considérablement la composition du microbiote, d’autres facteurs peuvent l’influencer durant et après la grossesse.

Et tout commence très tôt…

De la conception à la grossesse

L’état du microbiote de la mère pendant la grossesse et la durée de la grossesse : deux éléments qui conditionnent la constitution du microbiote de l’enfant et donc sa santé future.

Des études récentes ont montré l’influence de la composition du microbiote intestinal de la maman pendant la grossesse sur la mise en place des systèmes immunitaires et métaboliques du bébé. 

Il est probable qu’une contamination intra-utérine de l’enfant par des bactéries maternelles puisse avoir lieu. Des micro-organismes (bidobactéries, lactobacilles et entérocoques) ont été détectés dans le placenta, le sang du cordon ombilical, le liquide amniotique, les membranes fœtales et le méconium (premières selles du bébé).Cela influencerait le développement du microbiote et l’immunité de l’enfant.


Par ailleurs, la prise d’antibiotiques par la mère durant la grossesse peut impacter la santé de l’enfant. Il est donc recommandé de suivre pendant la grossesse un régime alimentaire sain et équilibré contenant, entre autres, des prébiotiques ce qui s’avèrebénéfique pour le développement immunitaire de l’enfant à naître.

Deuxième facteur, la durée de la grossesse. Elle impacte le rythme d’implantation des micro-organismes dans le microbiote du nouveau-né. Les bébés prématurés naissent avec un microbiote intestinal moins diversifié et un retard d’implantation de certaines espèces comme les anaérobies strictes (bactéries dont le développement n’est possible qu’en l’absence d’oxygène).

Le mode d’accouchement, un élément qui a aussi son importance.

Source : Laboratoires PiLeJe

Dès la naissance, diversification du microbiote intestinal…

À la naissance, l’enfant est exposé à de nouveaux micro-organismes qui vont coloniser l’intestin et contribuer à la diversification du microbiote intestinal. Ce processus de diversification va évoluer au fur et à mesure de la croissance de l’enfant.

Pilier de la santé de l’enfant, le microbiote intestinal du nourrisson demande une attention toute particulière pour qu’il soit et reste équilibré. Parmi les facteurs qui participent grandement à la diversification du microbiote, l’alimentation est un facteur clé.

Bien nourrir le bébé c’est prendre soin du bon équilibre de son microbiote intestinal qui façonnera sa future santé d’adulte.

L’allaitement est l’un des facteurs qui a le plus fort impact sur la mise en place du microbiote

Si le choix du type de lait reste personnel, il a été montré que le lait maternel permet un développement optimal du microbiote intestinal et permet d’influencer la santéfuture de l’enfant en stimulant l’implantationdes bifidobactéries. L’allaitement favorise un microbiote équilibré et diversifié et participe activement à la diminution du risque de maladies.

Crédits photos laboratoires PiLeJe

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande l’allaitement exclusif au sein jusqu’à l’âge de 6 mois.

Les premiers jours après la naissance, la mère sécrète du colostrum, riche en anticorps essentiels. Par ailleurs, le lait maternel contient des Human Milk Oligosaccharides (hmo), des prébiotiques qui modulent le microbiote intestinal de l’enfant.

Le Dr Alexis Mosca, Pédiatre au service des Maladies Digestives de l’Enfant à l’Hôpital Universitaire Robert Debré AP-HP (Paris) nous précise:

« Parmi tous les facteurs d’environnement, c’est l’alimentation au lait maternel qui semble influencer le plus la composition du microbiote intestinal du bébé. Nous avons constaté qu’un microbiote d’un bébé nourri au sein par rapport à un enfant nourri au biberon est plus riche en bifidobactéries.

Nous pouvons donc considérer que pour un enfant, le microbiote le plus sain sera celui qui s’installe dans les conditions les plus naturelles possibles : né par voie basse, allaité au sein maternel et sans médicament qui perturbe la mise en place microbiote intestinal« 

Dr Alexis Mosca, Pédiatre au service des Maladies Digestives de l’Enfant à l’Hôpital Universitaire Robert Debré AP-HP (Paris)

Pourquoi s’intéresser aux HMO quand on cherche à moduler le microbiote intestinal de l’enfant?

Qu’est-ce que les HMO?

Les HMO (Human Milk Oligosaccharides) sont des prébiotiques qui modulent le microbiote intestinal de l’enfant. Ce sont des oligosaccharides qui servent de nutriments à certaines bactéries, (Bifidobacterium et surtout, Bacteroides et Lactobacillus). Les HMO vont donc vont grandement influencer la mise en place du microbiote intestinal. 

Le lait maternel en contient environ 200 différents dont le 2’-fucosyllactose (2’FL). Très abondant, cet oligosaccharide aura des actions très positives sur le microbiote intestinal de l’enfant :

On observe une réduction flagrante des bronchites et autres infections respiratoires…

Une étude s’est penchée sur les effets d’une complémentation en formule infantile contenant deux HMO : le 2’FL et le LnT (HMO fucosylés (2’FL) et non fucosylés neutres (LnT)) sur le nombre d’épisodes de maladies infectieuses.

Il a été observé une réduction des bronchites à 4, 6 et 12 mois, moins d’infections respiratoires jusqu’à 12 mois, moins d’utilisation d’antipyrétiques à 4 mois et moins d’utilisation d’antibiotiques à 6 et 12 mois. Par ailleurs, les formules enrichies en 2’FL et LnT ont été bien tolérées.

Une fois que tout cela est clairement démontré, un seul objectif s’impose : fortifier le développement immunitaire de l’enfant et de la maman.

Probiotiques et prébiotiques jouent alors un rôle majeur.

L’apport de probiotiques spécifiques permettrait d’optimiser la mise en place du microbiote chez l’enfant. En fonction des différents antécédents familiaux, du mode d’accouchement, de la prise d’antibiotiques ou non… la composition du microbiote intestinal sera plus ou moins diversifiée.

Une méta-analyse a montré un effet bénéfique de certaines souches probiotiques administrées pendant la grossesse et chez l’enfant (jusqu’à deux ans) dans la prévention de l’eczéma atopique.

L’organisation mondiale pour l’allergie recommande l’utilisation des prébiotiques chez les nourrissons à risque atopique allaités non exclusivement au sein.

La société internationale d’allergologie recommande les probiotiques dans la prévention de l’eczéma de l’enfant dans les situations de risque chez les femmes enceintes ou allaitantes et chez les nourrissons.

PiLeJe, des solutions à chaque étape, de la conception aux 2 ans du bébé.

1. FEMINABIANE pour la future maman

BABYBIANE Starter & BABYBIANE HMO

Le BABYBIANE HMO spécialement prévu pour les nourrissons non allaités apporte un oligosaccharide présent dans le lait maternel…

Quant au BABYBIANE Starter, il apporte 2 souches indispensables : Bifidobacterium infantis LA704 et Lactobacillus rhamnosus LA702

Quel est l’intérêt d’une supplémentation en 2’FL ?

Le Dr Alexis Mosca nous explique :

« Aujourd’hui nous avons des études animales et cliniques qui suggèrent l’intérêt d’une supplémentation en 2’FL chez l’enfant. Dans les modèles animaux, une supplémentation en 2’FL diminue en particulier l’allergie alimentaire. Dans les études cliniques, nous avons constaté une diminution de l’eczéma, des allergies et une légère diminution des infections respiratoires.

Ainsi, on a montré que le 2’FL a trois intérêts majeurs :d’une part, favoriser la croissance de bactéries spécifiques qui ont une fonction métabolique en produisant, par exemple, du butyrate (acide gras à chaîne courte). D’autre part, il a des effets antimicrobiens directs sur certaines bactéries et stimule le système immunitaire du bébé

Il a été constaté que le microbiote des enfants d’aujourd’hui est plus pauvre en bifidobactéries que celui des enfants d’il y a un siècle. Il a été montré qu’une complémentation de Bifidobacterium infantis LA704 pourrait accélérer la maturation du système immunitaire et améliorer la fonction barrière de l’intestin.

Dr Alexis Mosca, Pédiatre au service des Maladies Digestives de l’Enfant à l’Hôpital Universitaire Robert Debré AP-HP (Paris)

D’autre part, des études ont montré que la prise de probiotiques peut également diminuer la durée et l’intensité de la diarrhée chez l’enfant et/ou le nourrisson. Et dans le cadre préventif, la prise de certaines souches probiotiques peut être recommandée pour la prévention de diarrhées aigües infectieuses, nosocomiales ou celles liée aux antibiotiques.

Il va sans dire qu’en dépit de leurs effets bénéfiques, tous ces compléments ne sauraient remplacer une alimentation équilibrée. Ils contribuent néanmoins grandement à instaurer un terrain favorable à la croissance du microbiote du nouveau-né et donc – et ce n’est plus à démontrer – sur sa santé future.