L’amnésie numérique en question

Nous sommes en perpétuelle mutation quant à nos habitudes quotidiennes. La vie nous fait adopter de nouveaux réflexes. Nous confions aux outils technologiques tout ce dont nous pourrions nous souvenir par nous-mêmes, ce qui diminue effectivement notre capacité mnémotechnique.

En effet, une personne sur deux ne se souvient pas du numéro de téléphone de ses enfants, une sur trois ne se souvient même pas du numéro de téléphone de son ou sa partenaire. (D’ailleurs vous-même, vous connaissez par coeur celui de votre conjoint ?)

Comme l’explique l’infographie, «SOS mémoire : l’apprentissage des langues aide-t-il le cerveau ?» de Babbel, première application d’apprentissage des langues au monde, l’apprentissage des langues peut aider le cerveau à améliorer la concentration, ainsi que la mémoire.


Comment entraîner au mieux notre capacité à nous souvenir ?


De l’aversion de Platon pour l’écriture, coupable de nous enlever une partie de notre mémoire, aux curiosités sur les polyglottes, ou encore le langage de l’espace, cette infographie est un voyage dans notre capacité à nous souvenir, et l’aide que peut apporter l’apprentissage d’une ou plusieurs
langues.
Des leçons courtes, une nouvelle routine, une répétition différée … autant de conseils et de pratiques utiles pour aider sa mémoire non seulement avec la nouvelle langue, mais aussi dans toutes les situations de la vie quotidienne.

D’ailleurs comme le montre une étude suédoise, ceux qui suivent des cours de langue se souviennent même mieux du nom des personnes qu’ils viennent de rencontrer.

Moi j’avais déjà le projet de me lancer dans l’apprentissage d’une langue étrangère – probablement l’arabe contemporain – lorsque je serai à la retraite. Et vous? Tentés par cette nouvelle aventure?