Le temps est venu de penser aux vacances…

Bonnes vacances, si c’est possible … , le roman de Chantal Bauwens, au lieu d’induire une certaine appréhension (car les situations sont parfois embarrassantes) vous fera certainement sourire .

Chantal Bauwens est l’auteure de plus d’une dizaine de romans (elle en a d’ailleurs publié un nouveau récemment, LES NOUV’ELLES EVE que j’évoquerai très bientôt.

Elle traite aussi bien de thèmes humoristiques (Divorcée malgré moi, Je drague sur le net et j’aime çà, Confessions joyeuses d’une maîtresse, Ecrivain à tout prix...), que d’autres thèmes plus graves (Alzheimer, ma mère et moi ou Silence, vivre en ville au milieu des autres, où elle aborde l’Autisme).

Et pourtant, même lorsqu’elle aborde ces sujets disons, moins « fun », Chantal Bauwens a le chic – et il faut bien le dire, le talent – pour y mettre cette pincée d’humour qui caractérise son écriture et qui permet de prendre les choses – étant donné qu’on n’a, de toutes façons, pas le choix – non pas « à la légère » mais de façon plus sereine.

Pour présenter ce roman j’ai choisi de donner la parole à l’auteur(e) elle-même que j’ai la chance de connaître personnellement.

Elle nous dévoile tout sur Bonnes vacances, Si c’est possible ! dans l’interview ci-dessous.

CHANTAL BAUWENS

ZP: Alors Chantal comment t’est venue cette idée?

CH. B. « L’idée de ce livre m’est venue un jour où j’attendais mon avion qui avait un sérieux retard (dix heures quand même!). Je me disais que, décidément, partir en vacances (en voyage) n’était pas toujours une sinécure et parfois un plaisir qui se méritait.

A mon retour, j’ai écouté les doléances de mes amis qui avaient aussi beaucoup à raconter. Leurs bonheurs, leurs plaintes, leurs plaisirs … ravis de partir mais contents de revenir. J’avais déjà remarqué que les vacanciers affichent tous le même style de photos sur Facebook et Instagram : leurs pieds devant la mer, leurs apéros, leurs assiettes au restaurant, leurs bons moments en famille et puis, pendant l’été, tous les JT du midi et du soir rappellent que les Européens « prennent la route des vacances», « rencontrent des bouchons sur les routes » et « envahissent les plages ».

En fait, chaque année ce sont les mêmes sujets faciles mais obligatoires qui reviennent périodiquement comme les soldes, les fêtes de fin d’année ou les impôts.

Et je me suis souvenue de la phrase de l’écrivain J.P Blondel qui disait : « Je pensais que les vacances me videraient la tête, mais non : elles ne vident que mon porte-monnaie » et vu mes aventures parfois originales, je rajoutai le proverbe persan : « Le meilleur qu’on puisse ramener du voyage, c’est soi-même, sain et sauf ». Et pour certains qui rentrent parfois en avion sanitaire ou dans un cercueil, la phrase prenait tout son sens.

Parce que les vacances, ça commence surtout par le choix de la destination, le remplissage de la valise (qui dépasse souvent le poids autorisé), le stress devant le comptoir d’enregistrement, la fouille, l’attente en zone d’embarquement, l’avion piloté par un humain qui pourrait se montrer imprévisible (on se rappelle les derniers crashs et les statistiques), les passagers envahissants, les enfants pleurnichards… les retards qui font rater la correspondance, une grève ou «des ennuis techniques», le bagage égaré, une location pas conforme, une météo pourrie ou caniculaire, un accident de jet-ski et la machine s’emballe.

Que des souvenirs pour « plus tard » mais, sur le moment, il y a de quoi perdre son sens de l’humour. Et pour peu que le voyageur soit du genre stressé, aviophobe, sensible aux méduses ou aux oedêmes solaires et que sa location ne lui convient pas du tout, il aura un paquet d’aventures à raconter.

Moi aussi.

Alors, j’ai regroupé tous mes souvenirs de vacances, bons ou mauvais et j’ai réalisé ce livre d’aventures.

Aéroports, routes, valises, locations, mer, plage, piscine… sans oublier la gastronomie locale, les autres vacanciers aux habitudes différentes, nos petits travers perso, tics ou manies… tout ce qui fera que nos vacances – riches en émotions – seront inoubliables, ludiques ou contrariantes, pour le meilleur ou le pire mais qui ne nous empêchera pas de repartir quelques mois plus tard. »

Quand un récit pourrait peut-être vous dégoûter de partir en vacances mais que vous prenez un tel plaisir à lire que vous le lisez jusqu’au bout….

Touriste un jour, plaisir toujours.

Alors si cette présentation vous a tenté(es) vous pouvez rejoindre l’auteure sur Facebook (Chantal Bauwens Ecrivain) pour commander le livre ou vous entretenir avec elle.

Je vous assure qu’elle est adorable… et passionnante!
Bonnes vacances! Si c’est possible…
de Chantal Bauwens ©Zenitude Profonde le Mag
ISBN 978-2-39017-072-3 – 124 p.
Prix conseillé: 12 euros.