Le photographe présente de nouvelles œuvres de sa série phare Il était une fois demain.
Avec cette nouvelle expo, Chris Morin-Eitner nous rappelle qu’un artiste n’est pas seulement un doux rêveur mais un visionnaire qui pressent l’invisible et le transforme en futur plausible.
L’Expo
« À l’aube du XXIe siècle, à la suite d’événements de nature inconnue, l’humanité quitte les grandes capitales, pour laisser peu à peu la nature reprendre ses droits et donner naissance à un nouveau monde.
Sommes-nous déjà sur d’autres planètes ?
Avons-nous bâti de nouvelles cités dans lesquelles nous sommes peut-être installés tranquillement devant nos écrans, en se projetant virtuellement à l’extérieur ? » C.M-E.
Le réchauffement climatique nous interroge sur notre devenir et celui de la planète.
Chris Morin-Eitner rêve d’un futur où la nature reprend sa place dans la ville. Il nous rappelle qu’un artiste n’est pas seulement un doux rêveur mais un visionnaire qui pressent l’invisible et le transforme en futur plausible.
Pour son Solo Show, le photographe nous donne rendez-vous samedi 4 février dans sa Galerie W.
Une sélection choisie d’œuvres de la série Il était une fois demain mais aussi ses nouvelles créations (Le Pont Neuf, Le Louvre, La Grande Armée) et une nouvelle série de six photographies rétroéclairées (80 x 53 x 7 cm).
L’Artiste
« En parcourant les temples d’Angkor, j’ai été fasciné par la façon dont la nature s’était réappropriée les lieux. À l’apogée de leur splendeur, en pleine jungle, ces temples devaient être impressionnants, comme le sont aujourd’hui les gigantesques édifices où l’homme affirme sa domination sur la nature. Une nature qu’il contrôle et repousse toujours plus loin, imposant un univers minéral codé, designé, architecturé et urbanisé.
Angkor, aujourd’hui envahi par les lianes et sublime de poésie, et demain, que deviendront Dubaï, Shanghai, New York, Rome, Paris… ? Que deviendront ces espaces urbains, ces mégapoles « mégalopoles », ces civilisations aujourd’hui au sommet ? » C.M-E.
Diplômé d’architecture et intéressé par l’urbanisme – surtout quand celui-ci est laissé aux lianes et aux singes – Chris Morin-Eitner travaille comme un « peintre numérique » jouant de la surimpression et de l’hybridation, combinant les photographies qu’il a toutes saisies lors de ses nombreuses pérégrinations.
« Mon travail se construit à partir d’une vision optimiste, pleine d’espoir, pleine de vie, un jardin d’Éden retrouvé, foisonnant de couleurs, de formes, pour créer un monde poétique et faire disparaître la hiérarchie des angles droits, des surfaces planes et dégagées, laissant la nature imaginer de nouvelles formes.
Le point de départ est toujours une ville que j’ai photographiée, où l’on reconnaît un bâtiment icône, ancien ou contemporain. Je compose ensuite l’image : couleurs, ombres, textures, netteté, perspective et puis détourages de tags, d’animaux, d’arbres et de végétaux… toutes sortes d’éléments qui viennent nourrir l’univers que j’explore. » C.M-E.
J’irai certainement découvrir cette nouvelle expo de Chris Morin-Eitner car j’aime beaucoup le travail de cet artiste !
Infos pratiques
Chris Morin-Eitner
Solo Show
Exposition du 4 février au 4 mars 2023
5 rue du Grenier Saint-Lazare 75003 Paris: www.galeriew.com