La jolie marque Innocent (qui nous régale depuis 1999 de boissons saines et qui est l’une des marques les plus éco responsables que je connaisse) a récemment organisé une conférence passionnante dévoilant les résultats d’une grande étude sur les petites pauses que l’on s’octroie – ou pas – au cours de notre journée de travail.

Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1002 personnes actives.

L’objectif : tout savoir sur la relation des Français à la pause :

• Si la pause alimentaire est ancrée dans leurs habitudes ou pas
• À quel moment ils la font
• Comment se passent ces pauses.
• Ce qu’ils recherchent en faisant cette pause
• Ce que mangent les Français pendant cette parenthèse

Lors de cette conférence, nous avons non seulement été informés de ce qu’avaient répondu les personnes interrogées mais nous avons en plus eu la chance voir l’éclairage de trois experts sur la question :

• Sylvie Chokron : Neuropsychologue et directrice de recherches 1re classe au CNRS, fondatrice et directrice de l’Institut de neuropsychologie, neurovision et neurocognition,
• Arnaud Cocaul : Médecin nutritionniste,
• Arnaud Collery : 1er formateur mondial de Chief Happiness Officers (CHO)

LES RÉSULTATS DE L’ÉTUDE

52% des français font une pause alimentaire au travail (soit 1 actif sur deux)

La pause alimentaire ne se limite pas à la « pause café »

Rien de surprenant à ce que les personnes qui sont en télétravail s’autorisent plus régulièrement des pauses alimentaires (notamment à cause de la proximité, la gratuité et la variété des aliments à disposition, du fait de ne pas avoir à se justifier face au regard des autres…) que ceux qui travaillent sur site mais … ne vous y trompez pas!

Il a été démontré que ceux qui travaillent sur site ET qui font des pauses alimentaires au travail sont beaucoup plus performants (à tous les niveaux: créativité, efficacité…etc)

Le rôle bénéfique de la pause alimentaire lorsqu’elle est gourmande & équilibrée est donc prouvé.

La pause alimentaire est d’abord un temps pour soi

Une pause avant tout SUCRÉE (seulement 11% d’en cas salés)

Comme il s’agit avant tout de prendre un temps pour soi, de se faire plaisir, ce sont surtout les aliments sucrés qui seront plébiscités.

L’étude montre que boissons chaudes sont majoritaires (48%) mais qu’elles accompagnent en général un aliment sucré.

L’ambivalence de la pause alimentaire.

63% des personnes interrogées craignent de grossir (peur qu’on retrouve plus fréquemment chez les femmes à 71% que chez les hommes 54%) s’ils font trop de pauses alimentaires peur qu’on retrouve donc chez ceux qui font le moins de pauses alimentaires. Ils en font moins car ils craignent de le regretter…alors qu’en réalité c’est l’inverse qui se produit :

La pause alimentaire est une aide pour éviter les craquages et cela permet de mieux tenir et de ne pas arriver affamé aux repas.

Les bénéfices vont même au-delà puisque de nombreuses entreprises se sont rendu compte que les salariés adeptes de ce type de pauses se révèlent plus productifs et plus créatifs.

Et puis la pause alimentaire est une habitude de vacances … que l’on aimerait pérenniser …

Cette conférence s’est poursuivie avec plusieurs interventions extrêmement intéressantes qu’il serait trop long de développer ici.

Pour conclure, ce qui, à mon sens mérite d’être retenu (et intégré dans notre comportement), ce sont les conclusions de la neuropsychologue Sylvie Chokron, directrice de recherches 1re classe au CNRS, fondatrice et directrice de l’Institut de neuropsychologie, neurovision et neurocognition ainsi que celles du médecin nutritionniste Arnaud Cocaul .

Tous deux, à la lueur de leurs connaissances et de leur expériences professionnelles respectives, se sont accordés à dire que la généralisation du concept de pause alimentaire – qui ne doit pas être confondue avec le grignotage qui s’en différencie – ne peut être que bénéfique.

Je vous avoue que cela ne me surprend guère étant moi-même adepte de cette pratique.