« Comme disait mon père » et « ma mère ne disait rien » sont deux textes de Jean Lambert-Wild réunis en une seule et unique pièce.
Interprétée et portée par Natalie Royer : cette pièce se veut contemporaine dans la construction et le langage.
La langue française est importante dans la nouvelle proposition de saison du théâtre des déchargeurs.
La répétition du titre pendant la première partie de la pièce peut s’avérer perturbante, exaltante et lassante. Il faut s’accrocher et se concentrer uniquement sur la performance de la comédienne.

Natalie Royer – Comme disait mon père et ma mère ne disait rien
Le premier texte est construit uniquement sur le « Comme disait mon père » avec par la suite des exemples, des citations, des faits, des croyances, des états-d’âme.
Le deuxième texte est construit aussi sur la répétition mais avec plus de nuances, plus sur le ressenti d’une mère qui garde des choses pour elle.
Natalie Royer – Comme disait mon père et ma mère ne disait rien
Natalie Royer arbore une coupe à la garçonne et un look androgyne pour jouer sur le fait qu’elle est un enfant et qu’on parle bien dans ce cas précis d’un papa et d’une maman.
Le décor est une pente construite avec des cubes en ardoise ou Natalie Royer écrit par moment les chapitres des deux pièces pour marquer l’importance de la communication entre parents et enfants.
C’est une pièce où le verbe et la verve ont leurs importances, pour faire écho au travail de mémoire de l’auteur.
L’intime est soi-disant le leitmotiv de ce spectacle, je pencherais plus pour la confession. Pour ce moment, cette fraction de seconde, où on a peur de ce qui va nous arriver derrière.
C’est une pièce qui fait forcément référence à ce que l’on peut vivre soit pendant les grandes démonstrations de nos parents soit sur les moments confidences avec eux.
Ce n’est pas une pièce qui marque par sa mise en scène mais plutôt par le texte et l’interprétation de Natalie Royer.
On ressort avec un sentiment d’agacement et d’essoufflement ainsi que de gène, la même sensation quand nos parents faisaient de l’esprit ou des jeux de mots…
Jeu Natalie Royer
Article de notre chroniqueur Cultu Maxime Patrault dont vous pouvez retrouver l’univers ICI
J’en avais déjà entendu parler sans y prêter plus d’attention… merci de donner des détails
Mireilleover60
Notre chroniqueur Maxime n’a pas trop accroché mais bon, on ne peut pas aimer tout le temps …