Une violente tempête bloque usagers et employés du magasin Hypermarket, générant angoisse et panique…

L’histoire décrit en six scènes, six périodes de survie où les rôles changent en même temps que l’organisation de cette nouvelle société.

Une pièce organisée autour des lois de l’entropie.

L’entropie – étymologiquement « transformation » – caractérise la nature d’un corps ou d’un système à tendre vers le chaos. Notion intimement liée à l’irréversibilité du temps.

La pièce Hypermarket, par la nature même de la survie qui lui est inhérente, suivra les lois inexorables de l’entropie.

Débutant dans un contexte structuré et encadré, la pièce se présente comme une mini-frise de l’humanité inversée partant de l’époque la plus conventionnée (l’époque moderne tayloriste), pour évoluer dans la révolution, la purge et l’inquisition, puis en guerre clanique, et enfin en thriller psychologique.

• Les rayons, à l’origine droits et ordonnés, deviennent labyrinthiques pour finir en éparpillés tandis qu’ils se vident de leur nourriture.
• Les personnages, archétypes de leur milieu et de leur position sociale, tendent vers l’animalité à mesure que les codes se brisent.

Les (més)aventures d’un petit groupe d’individus – représentatif de prototypes de notre société – forcés d’être enfermés dans un espace restreint… du déjà vu me direz-vous!

Je vous l’accorde … sauf qu’à la différence d’un roman, le spectacle vivant prend toute sa valeur grâce à l’interprétation des comédiens et à leur capacité à s’approprier l’histoire.

Et c’est un art dans lequel les comédiens de la troupe Faits d’Art scénique – dont j’avais déjà pu apprécier le talent dans Le Chômeur et dans Les évadés du paradis – excellent !

Je vous invite à réserver très vite vos places pour aller les applaudir.