Intime est le mot clé de cette exposition.

Le musée Pablo Picasso dévoile une facette rare et sensible du peintre espagnol.

Dans cet écrin rénové de ces plus beaux atouts, l’exposition retrace une année phare de Pablo Picasso : 1932.

Sous forme de journal de bord, on déambule dans une scénographie soignée, douce et délicate. Chaque pièce est une découverte permanente retraçant une année complète de création. 

Le regard de Picasso est toujours là, bienveillant aussi bien à travers des photographies argentiques de Man Ray ou à des écrits se confiant sur son travail.

La muséographie est riche de plus de 110 œuvres (peintures, gravures, sculptures, dessins). Elle est accentuée par des documents rares qui relatent la vie quotidienne, mondaine et artistique de Picasso.

Sans jamais être vulgaire, Picasso souligne les courbes de femmes sortant d’un rêve ou de la mer.

La suggestion est maîtrisée dans les moindres courbes montrant aussi bien des baigneuses que des objets du quotidien qui laissent penser à un érotisme pur.

Aidé par le Tate Museum à créer cette rétrospective, le musée Pablo Picasso peut rougir de cette impressionnante collection.

À travers les différents voyages pour présenter son travail ou pour se reposer dans sa résidence normande de Boisgeloup ainsi que le cabinet de curiosités qu’était l’appartement de la Boétie, on se laisse bercer par les échanges de Picasso avec sa famille, ses muses et d’autres grands maîtres.

Dans l’histoire de cette exposition, on apprend la relation complexe de Picasso avec sa femme Olga. On comprend qu’une muse apparaît en la personne de Marie Thérèse Walter. Il ne voudra jamais divorcer d’Olga qui se chargera pour sa part d’élever Paul Picasso.

Pour terminer cette exposition, allez vous lover dans le café du musée pour vous perdre dans les toiles de Picasso.

Crédits photos : Photo de UNE ©Succession Picasso 2017  

Cet article a été écrit par notre chroniqueur invité Maxime Patrault dont vous pouvez découvrir l’univers ICI

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