L’année 2022 marque les 20 ans de reconnaissance légale de la chiropraxie en France

À cette occasion, l’Association française de chiropraxie a lancé la première grande enquête auprès de patients suivis par des chiropracteurs.

Son objectif, interroger les patients suivis par un chiropracteur sur :

·         leur état de santé

·         leurs trajectoires de soin et leur consommation médicamenteuse en lien avec les TMS

·         leur ressenti vis-à-vis des bienfaits de la chiropraxie

·         la prise en charge des soins par les complémentaires santé

Les résultats complets de cette étude, en collaboration avec l’IFOP, réalisée auprès de près de 1800 patients nous ont été dévoilés par Audrey Yargui, chiropracteure et Présidente de l’association française de chiropraxie lors du agréable déjeuner de presse le mardi 13 septembre à l’Invitée.


“Cette étude a permis d’évaluer la perception que les patients ont de la profession, leurs habitudes de consultation ainsi que l’impact qu’elle a sur eux.« 

Audrey Yargui, chiropracteure et Présidente de l’association française de chiropraxie

audrey Targui chiropracteur et presidente de l AFC

La prise en charge chiropratique a démontré son efficacité dans la réduction des douleurs liées aux dysfonctionnements de l’appareil locomoteur, dans l’amélioration de la qualité de vie et la récupération fonctionnelle des patients.

Les résultats de cette enquête inédite ont mis en lumière des chiffres qui expliquent le plébiscite des chiropracteurs .


une vision très majoritairement positive de la profession : 9.2 patients sur 10 ont une excellente image de la chiropraxie dès la première consultation.
• une réduction de la consommation de médicaments des patients : pour soulager leurs douleurs, plus d’un quart des patients prenaient des médicaments (avec ou sans ordonnance) avant d’être pris en charge en chiropraxie. Ils sont moins de 10% une fois leur prise en charge engagée.
• une amélioration de l’état de santé : 90% déclarent un impact important ou très important sur le soulagement de la douleur et 89% un mieux-être en général grâce à la chiropraxie.

Désormais, l’enjeu est de décrypter et de comprendre les expériences des patients, d’évaluer les attitudes et leurs attentes.

La chiropraxie, une thérapie manuelle encore mal connue, qui séduit de plus en plus les français (dès la première consultation) et qui a connu ces dernières années une augmentation significative de sa visibilité et de sa popularité.

Néanmoins, les contours de la profession semblent parfois flous pour ceux qui ne la connaissent pas ou peu.

En effet, seul un français sur deux connait cette thérapie manuelle et un sur cinq connaît précisément ce qu’elle traite.

(Vous pouvez cliquer sur l’image pour découvrir toutes les douleurs pouvant être traitées par la chiropraxie)


Charlène Chéron, chiropracteure, revient sur une précédente enquête réalisée en 2017 :

Alors que 7 Français sur 10 se plaignent de maux de dos et de douleurs articulaires, ils sont encore peu à avoir recours à la chiropraxie, soit 8%, mais la plupart de ceux qui connaissent cette thérapie manuelle estime qu’elle a un réel impact positif sur ces différentes affections. Cette enquête nous avait révélé que ces douleurs ont un impact négatif notable sur le quotidien, notamment chez les actifs : la capacité à exercer une activité physique est impactée par les douleurs pour 48% des répondants. Les maux de dos et douleurs articulaires ont un impact significatif voire un fort impact sur la mobilité au quotidien pour 40% des répondants.”


Cette année, l’enquête réalisée par l’IFOP pour l’AFC permet de mettre en avant le fort attrait des nouveaux patients, de plus en plus nombreux, et pour qui la première consultation permet souvent de dissiper les doutes et est souvent révélatrice.
Les ¾ des répondants ont connu la chiropraxie grâce au bouche-à-oreille, loin devant Internet et les réseaux sociaux (12%) ou les professionnels de santé (12%). C’est une conséquence directe de la satisfaction des patients qui recommandent vivement la chiropraxie à leurs proches (9.3/10 en moyenne).
Le recours à la chiropraxie est une pratique plutôt nouvelle pour une proportion non négligeable de patients interrogés : un quart n’avait encore jamais consulté un chiropracteur et près de la moitié y a recours depuis moins de 3 ans.
La chiropraxie jouit d’une très bonne réputation auprès de ses patients mais a souvent besoin de faire ses preuves : en termes d’image de la profession, ils lui attribuent la note moyenne de 9,2/10 aujourd’hui contre 6,5/10 avant la 1ère consultation. Ils expliquent cette amélioration notamment par les résultats obtenus, les bienfaits (51% des patients interrogés) et bon nombre d’entre eux reconnaissent (dans ¼ des cas) que s’ils pouvaient avoir des préjugés sur la pratique, ils sont désormais conquis. À l’inverse, seul 1% des patients interrogés est ressorti de sa première consultation avec une image dégradée de la profession.


Les chiropracteurs soulagent la douleur et apportent aux patients des bénéfices complémentaires au parcours de soin classique


Les chiropracteurs sont souvent connus et reconnus du grand public pour leur expertise en termes de diagnostic et de prise en charge des troubles musculo squelettiques, qui constituent sur l’essentiel des indications scientifiquement documentées.

Néanmoins, on observe grâce aux réponses à l’enquête que les patients rapportent des bienfaits pour des motifs de consultation plus étendus.
Les motifs de consultation sont relativement variés. Toutefois, les patients se tournent vers un chiropracteur le plus souvent dans le cadre de douleurs au dos (lombalgie, dorsalgie…), ensuite pour des douleurs au niveau des membres inférieurs ou des cervicales, mais également pour des maux de tête.

Le stress ou l’anxiété apparaissent peu comme motifs de consultation en tant que tels (8%), les patients l’identifiant plutôt comme principale cause de leurs douleurs (26% des cas).
9/10 déclarent un impact important ou très important sur le soulagement de la douleur et 8.9/10 un mieux-être en général.

Dans le cadre des soins apportés aux lombalgies, une revue systématique d’une ampleur inédite, publiée dans le BMJ en 2019 confirme l’efficacité des manipulations vertébrales dans la prise en charge de la lombalgie chronique.


Cette revue systématique relative aux bénéfices et risques des manipulations vertébrales dans le traitement des lombalgies chroniques dresse la synthèse de 47 essais contrôlés randomisés pour un total de plus de 9000 participants.

Selon cette revue, la thérapie par manipulation vertébrale produit des effets comparables aux interventions recommandées pour la prise en charge des lombalgies (soins médicaux courants, physiothérapie…).

La chiropraxie semble à même d’apporter une réponse efficace aux symptômes en question.

Très peu de patients (moins de 2 sur 10) s’adressent à d’autres professionnels de santé (médecin généraliste, médecin spécialiste, kinésithérapeute) pour ces mêmes symptômes, après avoir débuté leur prise en charge chiropratique. En amont de leur prise en charge chiropratique, 7 sur 10 en moyenne avaient consulté 1 à 16 fois et plus ces professionnels de santé.

Un certain temps de latence précède la consultation.

Si un tiers des patients interrogés consultent dans le mois suivant l’apparition des symptômes, près de 4 sur 10 attendent plus de 6 mois.
En ce qui concerne la fréquence des consultations chez le chiropracteur, 66% des patients voient leur chiropracteur 1 à 4 fois par an.


La chiropraxie semble permettre la réduction de prise de médicaments : 3 patients sur 4 déclarent prendre moins de médicaments grâce à la chiropraxie.

Ce résultat est notamment corroboré dans une étude réalisée en 2022 intitulée Douleur de dos : l’approche chiropratique permet notamment de limiter l’utilisation des anti inflammatoires, des infiltrations, de réduire les hospitalisations.

Cette étude réalisée dans un centre médical universitaire a comparé durant 6 mois les soins et les examens de patients souffrant de douleurs de dos, avec d’un côté 1363 patients traités avec un protocole de « soins spécialisés pour les pathologies du rachis » réalisé par un chiropracteur, et d’un autre côté 1329 patients traités par le parcours de soin « classique ».


Sur les 6 mois, il est constaté que : la consommation d’anti-inflammatoires (opioïdes), les hospitalisations, le nombre d’infiltrations, le nombre de consultations avec un spécialiste et le nombre d’imageries réalisées sont globalement diminués par deux pour les patients inclus dans le protocole de «soins spécialisés du rachis ».
Cette nouvelle étude confirme les conclusions de plusieurs études déjà parues sur le sujet et valorise une fois de plus l’approche chiropratique dans la prise en charge des douleurs de dos.

Conséquence de la forte satisfaction de la patientèle, celle-ci recommanderait vivement la
chiropraxie à leurs proches (à hauteur de 9,3/10 en moyenne).

Des résultats corroborés par d’autres enquêtes


Un état de santé global plus favorable chez les patients suivis par un chiropracteur


En 2021, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) a interrogé 3000 Français dans le cadre de la réalisation de leur baromètre annuel sur l’opinion des Français à l’égard de la santé, de la protection sociale et des inégalités sociales.

Il est ressorti de cette étude que 73% des répondants jugent leur état de santé bon dont 26% qui affirment être en très bonne santé.
Cette année, l’étude réalisée par l’IFOP pour l’AFC sur l’état de santé global des Français suivis par un chiropracteur a mis en avant que 93% de la population suivie par un chiropracteur assure être en bonne santé, dont 13% qui juge son état de santé très bon.
Une comparaison entre les résultats de ces deux enquêtes permet de démontrer que les patients suivis par un chiropracteur ressentent un meilleur état de santé global à hauteur de 20% de plus que les Français non suivis.

Ce déjeuner fut aussi l’occasion d’évoquer la semaine – du 10 au 15 octobre – visant à prendre soin de sa colonne vertébrale.


En effet, comme chaque année, à l’occasion de la journée mondiale de la colonne vertébrale (16 octobre), les chiropracteurs de l’Association française de chiropraxie se mobilisent et organisent une vaste campagne de prévention des troubles musculo squelettiques en invitant ceux qui le souhaitent à bénéficier d’un bilan chiropratique et postural offert.


Pendant cette semaine, les chiropracteurs de l’AFC offrent donc – sur rendez-vous – des bilans vertébraux et délivrent des conseils et exercices personnalisés de façon à prévenir et apaiser tensions et douleurs.


Lors de ces bilans les chiropracteurs pourront détecter les éventuels troubles musculo squelettiques, identifier leurs causes et délivrer des conseils personnalisés .

Prenez-vite rendez-vous , la liste des chiropracteurs participant à cette opération de prévention est en ligne sur chiropraxie.com

Notre colonne vertébrale, on ne la ménage pas tellement et pourtant…

Véritable charpente du corps humain, la colonne vertébrale assure de nombreuses fonctions
notamment une fonction clé de protection de la moelle épinière et des nerfs qui en partent pour rejoindre différentes parties du corps.

Les disques vertébraux permettent d’apporter de la mobilité à la colonne vertébrale.
Il est donc essentiel – quel que soit son âge – de prendre soin de sa colonne vertébrale pour se maintenir en pleine santé.

Au-delà du traitement, les chiropracteurs délivrent aussi des conseils de prévention car il existe des habitudes simples à mettre en place pour prendre soin de sa colonne vertébrale.

Quelques bonnes pratiques sont à adopter pour limiter au maximum les risques de TMS par exemple, que ce soit dans l’activité professionnelle ou dans le cadre de la vie quotidienne, il faut veiller à éviter les gestes répétitifs dans des positions contraignantes. Il est également important lors d’activités de loisir d’entretenir une souplesse articulaire et une bonne fonction musculaire.

Charlène Chéron va plus loin sur la prévention des TMS en télétravail : “À la suite de la généralisation du télétravail, nous avons constaté une augmentation des troubles musculo squelettiques, liée à une modification de nos habitudes de vie et de travail. Le télétravail a bien entendu ses avantages comme le gain de temps des transports. En revanche, le dos peut être aussi mis à rude épreuve ; en cause : la sédentarité et l’espace de travail inadapté à domicile. Selon une étude menée par Santé Publique France en 2020, les salariés nouvellement en télétravail étaient 2,5 fois plus confrontés à la survenue de lombalgies que les salariés n’ayant pas eu de modification de leur condition de travail.

(…) La pratique d’activité physique et l’ergonomie de son poste de travail sont importantes à prendre en compte pour prévenir les TMS.


Quelques conseils de l’association française de chiropraxie pour limiter les douleurs au travail et à la maison :

L’ACTIVITE PHYSIQUE :
L’activité physique à elle-seule ne peut pas prévenir les risques de TMS, mais participe à une amélioration de l’hygiène et de la qualité de vie au travail et dans la vie quotidienne qui aide à contrer l’apparition des TMS. C’est un excellent moyen de renforcer sa musculature et ses articulations et de mieux maîtriser sa respiration.
EN POSITION ASSISE :
Ajustez la position de votre chaise : de sorte à ce que vous puissiez utiliser votre clavier avec vos poignets et avant-bras posés sur le bureau, parallèles au sol. Vos coudes doivent être collés de chaque côté de votre corps. Vos bras doivent former un angle droit au niveau de l’articulation du coude.
Posez vos pieds au sol : vos pieds doivent être à plat sur le sol. La hauteur de votre chaise doit
positionner vos genoux légèrement en-dessous du niveau de vos cuisses. Si ce n’est pas possible, c’est qu’il vous faut utiliser un repose-pied.
Placez votre écran au niveau de vos yeux : votre écran devrait être en face de vous. Le haut de votre écran devant se situer au niveau de vos yeux. En termes de distance, la longueur de votre bras est un bon repère.
Placez votre clavier juste devant vous lorsque vous l’utilisez. Laissez 15 à 20 centimètres entre le bord de votre bureau et le clavier de sorte à ce que vos poignets puissent se reposer régulièrement lorsque vous interrompez la frappe. Si vous n’êtes pas confortable, n’hésitez pas à utiliser un repose-poignet.


Positionnez et utilisez votre souris le plus près possible de vous.
N’hésitez pas à utiliser un tapis de souris ergonomique pour plus de confort et pour limiter les
tensions.
Mais surtout faites des pauses. Pensez à vous dégourdir les jambes, à vous étirer… il est essentiel de ne pas rester assis trop longtemps pour ne pas générer de douleurs, au niveau des lombaires, des épaules ou de la nuque.

QUELQUES PETITS EXERCICES D’ÉTIREMENT
Hausser et baisser les épaules
Tenez-vous debout, les pieds écartés à largeur de hanches, avec les bras droits le long du corps.
Pliez légèrement les genoux.
Remontez les épaules le plus haut possible et maintenez cette position 5 secondes.
Relâchez.
Répétez 6 fois.
Faire des cercles avec les épaules
Tenez-vous debout, les pieds écartés à largeur de hanches, avec les bras tendus de chaque côté à hauteur d’épaule.
Pliez légèrement les genoux.
Faites tourner lentement vos épaules en avant puis en arrière.
Répétez 6 fois.
Faire le dos rond
Installez-vous à quatre pattes sur le sol, les bras tendus à largeur d’épaule et le dos plat.
Voûtez le dos vers le plafond et laissez votre tête retomber vers le sol.
Maintenez la position durant 25 secondes.
Reprenez la position initiale.
Poussez votre ventre vers le sol tout en cherchant à élever la tête et les fesses vers le plafond.
Maintenez la position durant 25 secondes.
Répétez 6 fois.
Remonter les genoux à la poitrine
Allongez-vous sur le dos, les genoux pliés et les pieds à plat sur le sol.
Amenez un genou vers votre poitrine, en gardant l’autre pied posé au sol ou en allongeant la jambe au sol, en fonction de la position qui vous apparaît la plus confortable.
Maintenez le bas du dos collé au sol, durant 15 à 30 secondes.
Détendez-vous et redescendez le genou relevé dans la position de départ.
Répétez avec l’autre jambe.
Répétez de deux à quatre fois de chaque côté.

À PROPOS DE LA CHIROPRAXIE

La chiropraxie est une médecine manuelle scientifiquement démontrée qui agit sur les maux de dos, les douleurs articulaires et les troubles musculo squelettiques courants : manipulations vertébrales, mobilisations des articulations, conseils posturaux et d’hygiène de vie font partie des techniques de la chiropraxie.


La chiropraxie a donc pour objet la détection, le traitement et la prévention des dysfonctionnements du squelette et de ses conséquences – notamment au niveau de la colonne vertébrale et des membres – qui se traduisent notamment par des douleurs ou une limitation du mouvement.
La chiropraxie se fonde sur une conception globale du fonctionnement de l’organisme et des relations existantes entre la colonne vertébrale, le système nerveux et certains troubles de la santé.
Elle prend ainsi en compte les facultés de récupération du corps humain et repose principalement sur les actes de manipulation vertébrale, de manœuvre d’ajustement vertébral et de mobilisation des articulations.


La chiropraxie est donc une réponse naturelle, non-médicamenteuse, préventive autant que curative.
C’est l’une des formes de thérapie manuelle la plus utilisée et la plus populaire.

Elle est à présent pratiquée partout dans le monde et réglementée par la loi dans plus de 40 pays.


Les chiropracteurs et la chiropraxie en France


Les 1500 chiropracteurs sont enregistrés auprès des Agences Régionales de Santé comme tous les autres professionnels de santé.

La chiropraxie, dont l’exercice de professionnel de santé a été légalisé par la loi du 4 mars 2002 dite “loi Kouchner” est reconnue dans de nombreux pays par les autorités scientifiques et sanitaires (OMS, INSERM, NIH, NICE).

La profession a été encadrée et réglementée dès 2011 par des textes visés tant par la HAS, le CNOM et le HCPS.
Les chiropracteurs sont les seuls thérapeutes non-médecins habilités à pratiquer des manipulations vertébrales en première intention, c’est-à-dire sans avis médical préalable.
Les études de chiropraxie sont exclusivement des études spécifiques de cycle long : temps complet, BAC +5, basées sur une norme internationale et enseignées en France dans une école agréée par le ministère de la santé. En France, 4960 heures de cours sont prévues, soit 300 crédits universitaires ECTS.
Les élèves reçoivent un enseignement général proche de celui des étudiants en médecine, en partie dispensé par des docteurs en médecine, des chiropracteurs, des universitaires et des docteurs en recherche (PhD). La formation intègre également une formation pratique clinique encadrée de 1350 heures incluant 300 consultations complètes et validées en centre de soin interne à l’école.
La formation s’accompagne d’un apprentissage sur le terrain grâce à des stages obligatoires en centre hospitalier public ou privé.

La progressive conquête de la reconnaissance légale et scientifique de la chiropraxie en France.


▪2002
[Reconnaissance légale du titre de chiropracteur] par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, dite loi Kouchner. L’usage du titre de chiropracteur est désormais réservé aux personnes titulaires d’un diplôme.

▪2011
[Reconnaissance légale] Décret relatif aux actes et conditions d’exercice de la chiropraxie : les chiropracteurs sont les seuls thérapeutes non-médecins à pouvoir effectuer des manipulations cervicales sans avis médical.
[Reconnaissance scientifique] Evaluation de l’efficacité de la pratique de la chiropratique – Inserm : l’efficacité de la chiropraxie est reconnue dans certaines indications.
▪2013
[Reconnaissance légale] enregistrement des chiropracteurs français auprès de l’ARS pour
l’attribution d’un numéro ADELI qui garantit ainsi la vérification du diplôme par les autorités
sanitaires.
▪2017
[Reconnaissance scientifique] publication de fiches mémos concernant le diagnostic et la prise en charge des cervicalgies en partenariat avec la Haute Autorité de santé.
▪2018
[Reconnaissance légale] décret relatif à la formation en chiropraxie 5 ans d’étude (4960h), une reconnaissance de niveau Master.
Le décret entérine les activités et compétences du chiropracteur avec un référentiel qui autorise le chiropracteur à formuler un diagnostic dans son champ de compétence et à prendre en charge les patients en premier recours.

▪2022 :
[Reconnaissance légale] le Conseil d’Etat enjoint le Gouvernement de mettre en œuvre l’obligation de formation continue, en concertation avec les organisations représentatives.