C’est en voyant sur les réseaux sociaux que LJ Wagner nous prépare un nouveau roman que je me suis rendue compte que je n’ai pas encore pris le temps de vous présenter le dernier…
J’ai pris un temps fou à le lire car – comme la plupart des romans de cet auteur – ce roman se déguste. Comme on déguste un bon p’at ou que l’on regarde un bon film. Avec délectation.
Il m’est arrivé plusieurs fois de revenir quelques pages en arrière non que je me sois « perdue en chemin » mais parce que j’avais envie de m’imprégner un peu plus de l’histoire de Mathilde…
Commençons par le synopsis
Mathilde, environ 70 ans, qui vient tout juste de perdre son mari – dans des conditions assez particulières que vous découvrirez vous-même – décide de partir en croisière.
Mais, il ne s’agit pas d’une croisière banale mais d’une croisière où se retrouvent les adeptes – seniors pour la plupart – de littérature Fantasy.
La voilà donc embarquée, direction Los Angeles.
Et pendant que se déroulera cette traversée où se multiplient les péripéties, sa fille unique restée dans la maison familiale fait une découverte : le journal secret de Mathilde. De révélations en révélations, la fille de Mathilde sera amenée à faire elle-aussi un voyage …plein de surprises!
Ce roman est passionnant !
L’auteur nous fait passer de l’ambiance festive de la croisière aux activités parfois rocambolesques mais qui flirtent aussi avec des choses moins gaies, à cette grande maison de province qui cache mille secrets aussi atroces qu’inimaginables…
Tout comme dans GANGRÈNE ou ODIEUX FESTIN du même auteur, le tragique côtoie l’humour sans transition aucune .
Et si le lecteur se laisse embarquer avec plaisir dans l’aventure de Mathilde – en dépit d’épisodes parfois insoutenables – c’est que ce roman est tout simplement captivant.
Et puis, alors que l’on s’imagine n’avoir plus rien à découvrir de cette histoire, voilà qu’un suspense vient s’inviter dans les dernières pages…
C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques – que personnellement j’apprécie beaucoup – des romans de cet auteur : on ne sait jamais où il nous mène et ce, jusqu’à la dernière ligne.